jeudi 29 septembre 2005

La Vita nova oui

la Vita nova ? je n'y avais pas pensé, mais oui.

mardi 27 septembre 2005

Malgré vous

Malgré vous, vous commencez à m’écouter. Et si quelqu’un vous parlait vraiment ? Et si quelqu’un, pour une fois, parlait ? Et si l’auteur (ou le révélateur) du Livre des temps nouveaux proposait quelque chose ? Allait changer quelque chose à la vie telle qu’elle n’est pas, et qu’elle persiste à ne pas être ? Je ne prétends pas vous convaincre. Car c’est toujours la même chose. Si vous n’êtes pas convaincus, mieux vaut que vous laissiez tomber tout de suite.

lundi 26 septembre 2005

Nous n’avons pas abordé le sujet

Nous n’avons pas abordé le sujet. Le sujet qui n’en est pas un. Le sujet dissimulé derrière ce blog. Le sujet caché derrière le Livre encore à faire. Mais qui est caché derrière tout ça ? Nobody, clin d’œil cyclopique à Ulysse. Qui est là ? Nobody. Qui parle, qui discrimine, qui se montre intolérant, qui engueule le monde ? Qui condamne ses amis et ses maîtres, et admire ses ennemis ? Qui publie sans droits ? Qui ne se soucie pas de dire l’inverse de ce qu’il avait dit la veille ? Qui diffame, calomnie, porte atteinte à la dignité humaine de multiples façons, qui provoque au suicide, qui met en danger sciemment la vertu (imaginaire) de la jeunesse ? Nobody. Vous comprenez à présent ?

dimanche 25 septembre 2005

Vous n’avez encore rien vu

Et le pire dans tout ça c’est que ce Livre, personne ne peut prévoir ce qu’il peut donner. Personne ne peut même véritablement imaginer ce à quoi il pourrait ressembler car. Il. dépasse l’imagination. Le Livre des temps nouveaux dépasse toutes les imaginations de toutes les cervelles humaines et numérisées. Vous-même, est-ce que vous commencez à vous projeter intérieurement une vague esquisse de ce qu’il sera, ou même de ce qu’il pourrait être ?

samedi 24 septembre 2005

Ouf

On me dira que ce que je dis est ouf, on me dira que ce que je prétends ne peut pas se réaliser. On tentera de me faire revenir à la raison : rien n’est nouveau, car tout est nouveau. Nouveau est une marque de shampoing destinée à être remplacée par la marque Vientdesortir. Rien ne change et rien n’évolue. L’histoire n’est pas tournée vers le progrès. Bientôt nous volerons en éclats sous l’effet d’une bombe ou d’une autre. Mais je réponds, je réponds aux plus-nombreux, qui font ronronner le moteur de la fin du monde et de l’apocalypse, mais qui se montrent incapables de penser la brisure. Le temps dont je parle volera en éclats, c’est certain, le temps dont je parle, le temps que le Livre changera, volera en éclats, ne cessera pas de voler en éclats et dans toutes les directions.

vendredi 23 septembre 2005

mais personne ne l’écrit, d’ailleurs, personne n’écrit (vraiment)

Peut-être que la littérature vous emmerde, et vous n’auriez pas tort. Peut-être que la littérature contemporaine est pour vous un amas de pages blanches interchangeables couvertes de pattes de mouches, qui ne disent rien sur rien, rien de ce que vous vivez, de ce qui palpite, de ce qui, la vie, palpite en vous, et frémit de sa puissance et de sa fragilité (à quelques exceptions rares). Peut-être que les gens de la littérature vous emmerdent royalement : règne ennuyeux des faux dandys qui passent bien à la télé, des écrivaines-éternels-mystères aux yeux de mangas, des fictionneurs qui se passent en boucles leurs discours névrotiques, de minets bien sous tous rapports qui se la jouent rebelles. Et vous n’aurez pas tort. Aussi, je préfère vous rassurer à l’avance : le livre des temps nouveaux, ce n’est pas de la littérature. C’est beaucoup mieux.

jeudi 22 septembre 2005

Il est déjà en train de s’écrire

le livre des temps nouveaux, déjà, en train de s’écrire. De multiples cervelles s’y sont mises, des moindres comme des moins moindres. Des multiples bras ont retroussé leurs manches, biscotos énormes ou keusses, bras pendant comme des ponts suspendus, ou bras nerveux aux veines arc-boutées. Avec pour point commun l’électricité. L’électricité qui les prend comme conducteurs. L’électricité-excitation qui les traverse à toute vitesse. Peut-être que vous même vous l’avez sentie. Peut-être que vous avez ressenti l’excitation mêlée à l’effroi d’être à ce point conducteur. A ce point conducteur du Livre qui tait son nom. Du Livre qui ne dit pas qu’il est un livre. Du Livre des temps nouveaux, impatient d’être incarné, même de manière maladroite, même grossièrement, par vous, ou un autre, peu importe.