vendredi 19 octobre 2007

Une collecte d'histoires parlées

Certains jours, je me plais à penser que le grandlivre n'est peut-être qu'une rêverie. La rêverie d'un livre titanesque, ramassis de mots, d'images, et de sons, tels les débris de marmots, de bras coupés, et d'animaux composant la robe de La mariée de Niki de Saint Phalle. Le modèle que je lui donne actuellement est tout simplement et immodestement peut-être "Les contes de Canterbury". Oui, une collecte d'histoires parlées. Une série d'histoires de ce temps nouveau, mais déjà ancien, entrant curieusement en relation entre elles. Trop aveuglée par mon grand projet, j'ai du me replier sur une histoire, une des microhistoires qui composeront peut-être le grandlivre. Une voix de femme seule obsessionnelle, poussée jusqu'à la plus grande liberté possible (qui pourra être envisagée aussi comme la plus grande des automaticités).