mardi 20 juin 2006

Les promesses de la dématérialisation

Pour en revenir au grandlivre (mais il n'était question que de lui), il convient de ne pas trop dévoiler le projet, pour ne pas encourager les plagiaires. Si tout à chacun est déjà en train d'écrire le grandlivre, il convient de tenter de limiter, de freiner mes concurents, parmi lesquels vous êtes peut-être.
Cependant, je peux tout de même révéler que le grandlivre est le fruit de la grande dématérialisation ; du texte sorti du "livre" classique, du livre dont l'on tourne les pages, mais également de l'image sortie de la pellicule, de la musique et plus généralement du son libérés des CD. Cette grande dématérialisation n'est pas sans faire émerger de nouvelles inquiétudes concernant ceux qui décideront de la mémoire collective et les choix, arbitraires, peut-on penser, qui seront faits la concernant. Mais elle est également à l'origine de nouveaux espoirs ; ceux d'un nouveau livre total, un grandlivre sorti de la prison des supports.

dimanche 18 juin 2006

Cette histoire de livre-toujours-le-même

Un interlocuteur d'une époque pas si lointaine me disait à propos de l'oeuvre de Philippe Beck (mais peut-être cela n'a-t-il rien à voir ?) : pourquoi écrire dans une vie plusieurs livres ? A la vie (une, selon lui), devait correspondre un seul livre. Cette remarque m'avait intéressée, intriguée, et contrariée. De cette vision semble en effet émaner un fumet un peu chrétien. Le livre de X comme Le livre de Jérémie (par exemple).