samedi 27 janvier 2007

Une lueur d'espoir, vous avez ?

Des mois ont passé avant de revenir, d'écrire à nouveau ici. Plus que cela : avant d'avoir l'impulsion nécessaire pour proposer quelque chose, et pour rire du reste. En fin d'après-midi, lecture de Régis Jauffret, l'un des meilleurs ficteurs français contemporains, à coup sûr. Microfictions. Tout de suite, je suis génée par l'homme, assis là, absolument antipathique. On devrait ne jamais savoir qui se cache derrière les textes. Il lit, mal, boit, sa performance s'améliore légèrement. Ne pas écouter, pour pouvoir encore lire, fuir le plus vite possible. Quelques femmes présentes. L'une en manteau de fourure, blonde, embarrassante, paraît sortir tout droit d'un livre de Jauffret : pourquoi "microfictions", pourquoi pas "nouvelles" ou "billets d'humeur" ? Jauffret parle du roman, le roman classique n'a jamais existé. On vit dans la fiction du roman classique, avec des caractéristiques qui n'ont jamais été celles d'aucun roman. Balzac n'était pas classique en son temps... Une femme plus jeune se saisit avec avidité d' "Histoire d'amour", le titre, ne le lâche plus, demande : et un livre avec une lueur d'espoir, vous avez ? RG: je suis assez contre la lueur d'espoir

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