mardi 18 octobre 2005

Je parle dans le désordre

un premier indice dans le désordre de l’enquête (mais qui peut parler dans l’ordre ?) je le trouve chez Ryoko Sekiguchi. Poète française et japonaise publiée principalement par POL. Ecrit des drôles de machins, des sortes de traductions qui n’en sont pas, des textes fragmentés qui visent à éviter toute idée de début et de fin (tout comme ses textes " traduits " ne renvoient pas vraiment à un texte original). C’est ce que j’aime chez Ryoko Sekiguchi. Il faut arrêter de trouver l’intérêt de R.S. dans sa traversée des langues et des " cultures ". Rien de plus irritant que ce type d’intérêt biaisé pour la littérature. La littérature comme les produits " du monde " (du reste du). R.S. est un poète, oui, est un écrivain, qui essaye d’éviter la fin du monde en tâchant de dire qu’il n’a jamais commencé.

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